CM du 01/10/2020 – Question orale sur l’insécurité routière à Saint-Maur – Intervention de Fabrice CAPRANI
CM du 01/10/2020 – Questions orales
QUESTION ORALE sur l'insécurité routière à Saint-Maur
Intervention de Fabrice CAPRANI
***SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOI ***
Les piétons sont les principales victimes (morts et blessés dans le Val-de-Marne 12/27 en 2018, en augmentation) de l’insécurité routière, alors pourquoi la municipalité organise le stationnement automobile sur les trottoirs et ne réprime pas le stationnement des voitures ou des deux roues motorisés entravant le cheminement des piétons et les mettant en danger ?
Sachant que M. Le Maire s’est engagé lors d’un précédent conseil municipal à passer les « voies prioritaires vélo 30» définitivement à 30 km/h et étant informé qu’un piéton a 80 % de chance de survivre quand il est percuté par une voiture à 30 km/h alors qu’à 50 Km/h ses chances ne sont que de 20%, pourquoi cette action simple n’a toujours pas été menée ?
Les habitants les plus vulnérables sont les piétons et encore plus les enfants piétons. Un premier pas a été fait en piétonnisant les abords de l’école du Centre, reprenant un élément de notre programme.
Quelles sont les prochaines écoles qui vont pouvoir enfin bénéficier de la piétonisation de leurs abords, et dans quels délais ?
Quelles sont les futures zones commerciales qui vont devenir piétonnes et à quelle échéance ?
L’urgence de la situation nécessite d’expérimenter au plus vite pour permettre aux citoyens les plus fragiles (enfants, personnes âgées, PMR) de se sentir en sécurité dans notre ville.
Saint-Maur est le théâtre de plus d’accidents que des villes comparables, comme Champigny et Créteil (respectivement 139, 117 et 112 en 2014), et la rue du pont de Créteil est parmi les plus accidentogènes. Les corona pistes présentes sur cet axe, ont apporté de la sécurité aux cyclistes, mais aussi aux piétons et même aux motorisés du fait de l’apaisement de la vitesse dû au rétrécissement des voies dédiées aux véhicules motorisés. Leur suppression n’a fait qu’apporter une plus grande insécurité aux cyclistes et découragé beaucoup d’entre eux de prendre le vélo, en contradiction manifeste avec la politique affichée par la municipalité et en opposition avec les consignes sanitaires gouvernementales qui incitent à la pratique quotidienne du vélo.
Pourquoi la municipalité, constatant une augmentation exponentielle de la pratique utilitaire du vélo (cf. les comptages des associations sur les coronapistes) ne met pas en place :
- Des itinéraires cyclables directs (les cyclistes du quotidien qui vont travailler ne devraient pas avoir à faire des détours pour laisser la place aux véhicules motorisés)?
- Des pistes sécurisées en site propre (séparées des véhicules motorisés)?
- La répression des excès de vitesse (1ère cause des accidents) ?